IL ETAIT UNE FOLIE… Tout d’abord, il fallait être fou pour acheter une propriété en 2003 à Bordeaux : tout le monde parlait de crise – et en parle encore – de mévente, de baisse des prix… C’est vrai, c’est exactement ce qui se passe mais avec mon expérience d’une dizaine d’années dans le négoce des vins, j’ai remarqué que les bons vins se vendent toujours, moins cher certes, mais ils se vendent. C’est donc à cet objectif que je me suis attelé mais sans trop de prétention, avec l’envie de faire un bon vin sympa et accessible, un peu lassé de toutes ces cuvées très bien vinifiées mais tellement coûteuses à réaliser et finalement souvent standardisées dans leur qualité. BEL ENFIN ! En 2003, après beaucoup de recherches et de visites, nous sommes tombés, ma femme et moi, sur cette propriété et à partir de cet instant, c’était celle-là et pas une autre car tout correspondait aux critères (souvent idiots) que l’on s’était fixé pour notre acquisition mais avec un énorme plus... L’indéfinissable, la somme de mille infimes détails qui rendent le lieu idéal, auquel on ajoute encore la Dordogne qui « coule de bel » (joliment) devant nos yeux, nous offrant à chaque heure une lumière et un éclat nouveaux, noble rivière qui mériterait le nom de Fleuve (pardonnez-nous pour cette dérive, mais on l’aime !).